Sujet: L'impact de l'homme sur l'environnement et la biodiversité Mar 3 Juil - 13:08 | |
| Nb: désolé pour avance pour la mise en forme, mais à l'origine ce cours n'était destiné qu'à rester sur ordinateur et à être imprimé.
L'impact de l'homme sur l'environnement et la biodiversité
Introduction:
1) Définitions:
Impact: ensemble des conséquences des activités humaines (activités anthropiques).
Environnement: ensemble des conditions naturelles (physiques, chimiques, biologiques) et culturelles (sociologiques) susceptibles d'agir sur les organismes vivants et les activités humaines. Synonyme: milieu.
Biodiversité: terme qui désigne la diversité du monde vivant à plusieurs niveaux: - diversité des écosystèmes - diversité des espèces - diversité génétique au sein d'une même espèce
La biodiversité s'étudie à la fois dans le temps et dans l'espace (espèces disparues, etc)
2) Problématique:
(schéma à venir)
3) Développement:
Impact négatif
La pollution
- Pollution de l'air
L'utilisation croissante depuis la révolution industrielle des énergies fossiles non renouvelables (charbon, pétrole, gaz naturel) a provoqué une accumulation de CO2 dans l'atmosphère. Le CO2 est un gaz à effet de serre qui, en empêchant les rayons du soleil d'être réfléchis hors de notre atmosphère,provoque une élévation de la température moyenne de celle-ci: c'est le réchauffement climatique.
Les conséquences de ce réchauffement sont difficiles à prévoir de façon précise mais il s'accompagnerait vraisemblablement de: La fonte des glaces (banquises, glaciers) L'élévation du niveau de la mer (submersion à moyen terme de certaines îles) L'augmentation de la sècheresse (désertification) Déplacement massif de pop. Humaines, famines, guerres... Impact négatif sur la biodiversité (destruction de nombreux écosystèmes)
D'autres gaz de type aérosols, en s'accumulant dans l'atmosphère, détruisent la couche d'ozone (= trou dans la CO). Cela diminue donc le rôle protecteur de cette couche sur la filtration des UV (cancers, etc.)
Enfin, les activités humaines dépendantes de ces énergies relarguent des micro-particules toxiques. Exemple: pics de pollution (maladies respiratoires, etc.), accidents nucléaires (Tchernobyl, Fukushima) Pollution de l'eau Pollution aux hydrocarbures Accidents maritimes (marées noires) dégazage sauvage urbanisation et ruissellement des eaux de pluie.
- Pollution due à l'agriculture et l'élevage intensifs
l'utilisation des pesticides et des engrais (nitrates et phosphates).Les pesticides sont des substances hautement toxiques provoquant la mort de nombreuses espèces animales. Les nitrates et phosphates en trop grande quantité bouleversent des écosystèmes (ex: algues vertes sur les plages de Bretagne)
- Pollution aux métaux lourds
Plomb, mercure, zinc, arsenic... Issus pour la plupart des rejets industriels, ils ne sont pas biodégradables. Présents tout au long de la chaîne alimentaire, ils s'accumulent dans les organismes et sont de ce fait très toxiques.
- Les pollutions aux substances médicamenteuses (ex: antibiotiques)
Un très grand nombre de ces substances n'est pas entièrement assimilés par le corps humains et sont donc rejetés à l'égout. En l'absence de traitements spécifiques, elles se retrouvent dans les milieux naturels aquatiques avec des conséquences pour l'environnement et la santé humaine encore mal connus. Les pollutions dues aux acides
Elles peuvent provoquer des pluies acides (très toxiques pour la végétation). A noter que l'accumulation dans l'atmosphère de gaz à effet de serre (CO2) provoque une acidification de l'hydrosphère (l'ensemble de l'eau sur Terre)
- Les pollutions thermiques ou radioactives
La pollution thermique est principalement due aux industries qui utilisent l'eau comme liquide de refroidissement. Ce réchauffement peut avoir pour conséquences la disparition locale de certaines espèces.
La pollution radioactive pouvant survenir lors d'accidents nucléaires est extrêmement persistante. Ces effets à long terme sont aujourd'hui méconnus.
- Les pollutions du sol
Principalement dues aux rejets industriels et à l'agriculture intensive (pesticides et engrais). Une autre forme de « pollution » est l'érosion provoquée par l'homme: conséquences de l'urbanisation et de la déforestation.
La surexploitation des ressources naturelles:
- L'épuisement des énergies fossiles
Les énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) sont non renouvelables à l'échelle humaine. Depuis la Révolution Industrielle, ces ressources sont surexploitées et semblent condamnées à l'épuisement. On peut rappeler que cette surexploitation est à l'origine du réchauffement climatique.
Aujourd'hui se pose donc tout naturellement la question de la transition énergétique avec le développement des énergies renouvelables (hydraulique, solaire, éolienne, géothermique).
- Le bois et la déforestation
La déforestation a pour but de prélever le bois en tant que ressource pour le chauffage, la production de papier, de meubles et la construction d'habitations et d'ouvrages; de dégager de nouveaux terrains pour l'agriculture et/ou l'urbanisation. Par exemple: depuis 1997, la forêt amazonienne a perdu 1,7 millions d'hectares de superficie, soit environ 3 fois la superficie de la France métropolitaine.
Cette déforestation abusive conduit a la raréfaction de certaines essences d'arbres exotiques (exemple: tek) et de très nombreuses espèces animales et végétales vivant dans ces écosystèmes.
- L'eau
Les trois points les plus préoccupants sont:
- la consommation d'eau et l'épuisement de la ressource - la pollution des eaux de surface - la pollution des eaux souterraines
D'après les experts: en 2030, en l'absence de mesures efficaces pour préserver les ressources en eau potable, environ 4 milliards de personnes seront concernées par stress hydrique (= manque d'eau), dont 80% au Brésil, en Inde, en Russie et en Chine. Cette pénurie sera aggravée par l'augmentation de la pop. Et donc des besoins en eau pour boire ou pour l'agriculture.
Le réchauffement climatique a également un impact indéniable sur la modification de la répartition en eau à l'échelle planétaire.
- La pêche industrielle
La diminution des ressources halieutiques (poissons, crustacés...) est devenue une préoccupation majeure. La sur-pêche, le non-respect du calibrage et des périodes de frai, la destruction des fonds marins par les chaluts pose le problème du renouvellement des espèces.
Impacts positifs
L'ensemble des impacts positifs relevés ici sont plus des actions visant à diminuer les impacts négatifs énumérés précédemment.
Gestion des ressources et des déchets
Gestion des forêts:
Le long temps de croissance d'un arbre suppose une bonne gestion des taux d'abattage et de repeuplement. Les activités de défrichage et de prévention des incendies font partie de cette gestion.
Gestion de l'eau:
Elle implique une lutte contre le gaspillage, le traitement des eaux usées et la surveillance des eaux souterraines → nappes phréatiques (quantité et qualité).
Gestion des déchets:
Tri sélectif recyclage (= valorisation)
Gestion des ressources non renouvelables:
Il s'agit ici de gérer les réserves d'énergie fossile et les gisements de minerai.
Développement des énergies renouvelables
L'alternative a l'épuisement des ressources énergétiques fossiles est le développement des énergies renouvelables: solaire, éolienne, hydrolique, géothermie. Préservation des espèces et des écosystèmes
Aujourd'hui, de nombreuses espèces menacées sont protégées au niveau local ou international. Cela dit, l'efficacité de cette protection est désormais étendue à la préservation d'écosystèmes entiers.
Pour cela, il y a eu la création de réserves naturelles et de parcs nationaux ou régionaux.
Nouvelles politiques économiques
En alternative au modèle économique dominant actuel (le capitalisme), de nouveaux modèles économiques sont proposés:
l'idée du développement durable signifie que l'on ne doit pas prendre à la terre plus que ce qu'elle peut donner. Cela implique le recours aux énergies renouvelables, au recyclage des matières premières dont le stock n'est pas renouvelable (métaux, etc), mais aussi une bonne connaissance du rythme de renouvellement des espèces (animales et végétales), de la qualité de l'air, de l'eau et plus généralement de toutes les ressources que nous utilisons ou sur lesquelles nous agissons.
(schéma à venir)
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